CrowdStrike aura fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers jours. Il faut dire que la panne mondiale provoquée par la société a fait planter une flotte de 8,5 millions d’ordinateurs Windows sur le célèbre écran bleu de la mort (BSOD).
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Malgré le déploiement d’un logiciel correctif le jour même, l’intervention manuelle des administrateurs informatiques (IT) sur les machines touchées est nécessaire pour installer le correctif.
The Verge souligne d’ailleurs que certains doivent redémarrer les PC à de multiples reprises pour installer la mise à jour, ou encore passer en mode sans échec pour supprimer les fichiers de mise à jour problématiques de CrowdStrike ayant causé tout ce désastre.
Afin de faciliter la tâche des TI, Microsoft a rendu disponible ce dimanche un outil de récupération permettant de relancer les ordinateurs touchés. À installer sur une clé USB, il vient contourner l’OS endommagé en lançant Windows PE (Windows Preinstallation Environment).
Grâce à cette version allégée de Windows, Microsoft permet précisément d’accéder à un endroit clé des ordinateurs endommagés : le disque dur. Dès lors, un script localise automatiquement le fichier problématique et le supprime.
Pour installer ce nouvel outil de récupération, Microsoft explique dans son billet de blog qu’il est nécessaire de posséder d’une clé USB avec une mémoire de minimum 1 Go et maximum 32 Go et un ordinateur sous Windows 64 bits ayant au moins 8 Go d’espace libre.
En attendant que tout rentre dans l’ordre, Microsoft a pris le temps de tacler l’Union européenne autour de cette panne. Bien que la mise à jour de CrowdStrike ait la cause première, la société reproche en effet à l’UE un accord datant de 2019 l’empêchant de renforcer la sécurité de ses ordinateurs Windows.
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