La PS5 Pro est peut-être peu convaincante en termes de performances et terriblement chère, mais ce qui est crucial pour beaucoup, c’est qu’elle fonctionne tout simplement. (Source de l’image : Sony)
À mi-chemin de la neuvième génération de consoles, on peut dire sans risque de se tromper qu’une grande partie du public des joueurs n’est pas impressionnée. Pourtant, la soupape de décompression des joueurs de consoles qu’est le jeu sur PC grand public devient de plus en plus inaccessible, et ce n’est pas seulement une question de prix.
Les points de vue, pensées et opinions exprimés dans le texte n’appartiennent qu’à l’auteur.
Bien sûr, le prix de la PS5 Pro a fait l’objet d’incessantes moqueries en ligne, et ce à juste titre. Bien sûr, la Xbox Series X est conservée obstinément proche de son prix de lancement, ce qui a permis à la nouvelle console de Microsoft de se faire une place au soleil rafraîchissement de Microsoft (qui n’offre rien de plus qu’une réduction de la taille de la matrice et un stockage plus important) ressemble à du rouge à lèvres mis sur un cochon trop cher et vieux de quatre ans. Mais le fait que la principale alternative pour ceux qui ne sont pas satisfaits de ce statu quo devienne de plus en plus inaccessible est un problème tout aussi important.
Il est vrai que le processus de construction d’un PC a toujours été plus complexe que celui d’une console de jeux prête à l’emploi, mais les derniers lancements de processeurs d’AMD et d’Intel ont montré à quel point la la barrière à l’entrée en matière de savoir-faire technique (ou de temps et d’efforts libres pour l’étudier) s’est élevée. Le lancement de Zen 5 a entraîné des incohérences dans les performances entre les charges de travail et les systèmes d’exploitation, ce qui a conduit à des critiques rapidement rendues obsolètes par un cycle de correctifs de correctifs ; aujourd’hui, le lancement d’Arrow Lake semble être le même gâchis tourné à onze. Pourtant, le souci de s’assurer que vous n’êtes pas dans une configuration boguée ou peu performante n’est qu’un élément de plus, ajouté au bas d’une très longue liste de choses avec lesquelles un constructeur de PC débutant va doit se débattre.
Qu’est-ce que l’upscaling, quelle est la différence entre DLSS, FSR et XeSS ? Qu’en est-il de la génération d’images, ces différentes technologies fonctionnant-elles les unes avec les autres ? Tout le monde dit que la capacité vRAM du GPU est importante, mais ce n’est pas le cas, jusqu’à ce qu’elle le devienne ? Ou pour les moniteurs – comment se fait-il que HDMI 2.1 puisse signifier un support de framerate et de résolution totalement différent d’un modèle à l’autre ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de vrai ou de faux HDR, et qu’est-ce que les différents types de gradation ont à voir avec cela ? Comment se fait-il qu’il faille choisir entre les mémoires XMP et EXPO ? La RAM ne fonctionne-t-elle pas de la même manière pour les processeurs Intel et AMD ?
Ecoutez, j’aime les graphiques à barres comme tout le monde, mais cinq séries de tests A/B juste pour des mises à jour de logiciels, pour une seule génération de produits, c’est beaucoup pour quelqu’un qui doit s’ et retrouver. (Source de l’image : YouTube, édité)
Comme dans le cas de la quasi-extinction des GPU basse consommation et discrets, c’est le marché des débutants qui sera le plus confronté à ces dilemmes, mais il ne sera pas le seul. Quelqu’un qui a construit un PC il y a six ans, par exemple, n’avait qu’à choisir entre un i5-8400 ou un Ryzen 5 2600, qu’il veuille plus de performances pour le jeu ou la productivité ; après tout, les vitesses et les timings DDR4 XMP étaient cohérents d’une carte à l’autre, et les GTX 1060 et RX 580 étaient à une pièce de monnaie l’un de l’autre. Et pourtant, ces joueurs – une cohorte qui a appris la terminologie et lu les critiques suffisamment pour construire un Console Killer à une époque plus simple, mais qui n’a pas passé la demi-décennie suivante à se tenir au courant des approfondissements sur le matériel – sont un groupe qui sera tout aussi perdu et frustré que quelqu’un fraîchement débarqué du pays de la télévision et de la manette.
Écoutez, je peux assez facilement répondre à chacune des questions que j’ai posées ci-dessus. Je suis sûr que de nombreux lecteurs ici – en tout cas sur un site avec une couverture approfondie comme Notebookcheck, même s’il est un peu éloigné de l’espace PC de bureau – peuvent probablement en faire autant. Mais tout le monde n’est pas un passionné, et pour ceux qui se trouvent dans le « milieu serré » de l’hobby, un standard PS5 fortement réduit est probablement plus amusant de jour en jour.
Ne leur dites simplement pas quelle est la résolution de base à partir de laquelle le suréchantillonnage est effectué.
Traductrice : Ninh Ngoc Duy – Assistante éditoriale – 450846 articles publiés sur Notebookcheck depuis 2008
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