Sur son petit nuage depuis que sa poule aux œufs d’or Fortnite est obligatoire de retour sur les iPhone européens, Epic fait des annonces alléchantes pour sa plateforme.
À l’occasion de l’événement annuel Unreal Fest qui s’est tenu ce week-end à Seattle, Epic annonce qu’il compte bien développer son magasin d’applications récemment lancé sur mobiles. Et cela devrait sonner comme une bonne nouvelle, autant pour les développeurs que pour les joueurs.
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Des jeux gratuits sur mobile, chaque semaine
Parallèlement à Steam sur ordinateur, l’Epic Games Store a une particularité. Tous les jeudis, un nouveau jeu vidéo est offert pendant une semaine à quiconque se connecte sur la plateforme. Pas de limite de durée, pas de frais cachés. Chaque semaine, un jeu à récupérer simplement en cliquant sur un bouton. Autant dire que, depuis son lancement en 2018, il y a déjà de quoi se constituer une belle ludothèque !
Un atout compétitif qu’Epic compte bien déployer également sur iOS et Android, où il vient récemment de lancer la version mobile de son store. D’après le PDG d’Epic, Tim Sweeney, plus de 50 jeux rejoignent le catalogue du magasin d’ici à la fin de l’année et le programme des titres offerts chaque semaine sera également instauré.
Si plus de détails sont attendus sur ces annonces, on sait déjà qu’une version mobile d’Ark sera la figure de proue de la plateforme en fin d’année.
Des avantages pour les développeurs
Bien sûr, pour qu’il y ait des jeux, il faut qu’il y ait des développeurs. Et le marché du jeu sur mobile est peut-être encore plus monopolistique qu’il ne l’est sur PC. Côté Android, le Play Store de Google domine et Apple vient seulement d’être contraint de s’ouvrir à la concurrence (et uniquement en Europe).
Aujourd’hui, l’Epic Games Store sur mobile ne comprend qu’une poignée de jeux signés Epic. L’incontournable Fortnite, bien sûr, mais également la version mobile de Fall Guys et de Rocket League. Mais les choses vont s’accélérer, promet Epic, qui travaille activement à la mise à disposition d’outils de publication pour les développeurs, ainsi qu’à un système de paiement intégré pour faciliter les transactions des joueurs et des joueuses.
Comme sur PC, Epic promet aux studios des commissions réduites sur les achats par rapport aux plateformes concurrentes. Sur Steam, Valve prélève 30 % des revenus de chaque transaction. Epic, lui, réduit ses frais à 12 %.
