Les raisons de la panne informatique qui a semé le chaos dans le monde entier vendredi 19 juillet se précisent. CrowdStrike, la société de cybersécurité à l’origine du bug, a affirmé mercredi que la panne provenait d’un défaut dans son logiciel de test.

Dans un rapport d’incident, l’entreprise a indiqué que ce bug avait été transmis à des millions d’ordinateurs Windows (le système d’exploitation de Microsoft) et qu’elle modifierait à l’avenir la manière dont elle gère les mises à jour. à jour.

Des mises à jour régulières

Le logiciel Falcon de CrowdStrike est utilisé par des entreprises du monde entier pour mieux identifier et contrer les logiciels malveillants et les failles de sécurité.

L’entreprise procède régulièrement à ce type de mise à jour, mais elle les déployera désormais progressivement, afin que les problèmes puissent être détectés avant qu’ils ne soient propagés à grande échelle.

8,5 millions d’appareils touchés

Microsoft a déclaré vendredi qu’environ 8,5 millions d’appareils avaient été touchés par la panne, les utilisateurs étant confrontés à des « écrans bleus de la mort » qui rendaient le redémarrage impossible. CrowdStrike a confirmé ce chiffre lundi et averti ses clients que des acteurs malveillants tentaient de tirer parti de la situation.

De nombreuses grandes organisations et entreprises ont été affectées, notamment des compagnies aériennes, des hôpitaux, des usines ou encore des hôtels. Le patron de CrowdStrike, George Kurtz, a été convoqué par le Congrès américain pour fournir des explications.



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